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domenica 20 dicembre 2015

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 LA MATINALE DU 20/12/2015 Découvrir l’application Accord sur la Syrie : l’opposition critique le statu quo sur le sort de Bachar Al-Assad En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/12/19/accord-sur-la-syrie-l-opposition-critique-l-incertitude-sur-le-sort-de-bachar-al-assad_4835330_3218.html#a1PFSDJsfyLEWLtW.99

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Le président syrien Bachar Al-Assad à Damas le 18 décembre.
Le président syrien Bachar Al-Assad à Damas le 18 décembre. AFP

Le Conseil de sécurité des Nations unies est parvenu pour la première fois, vendredi 18 décembre, à s’accorder sur un compromis de sortie de crise politique en Syrie. Si la résolution, votée à l’unanimité par ses 15 membres, accroît la pression internationale pour « mettre fin au massacre […] et préparer le terrain à un gouvernement », elle ne fait aucune mention du sort du président Bachar Al-Assad, à la demande de la Russie et de l’Iran.

Dans une déclaration samedi sur Twitter, Khaled Khoja, le chef de la Coalition nationale syrienne (CNS), principale formation de l’opposition en exil, a décrit l’accord comme irréaliste, ajoutant même qu’il « torpille » les résultats de la récente réunion des forces de l’opposition à Riyad (Arabie saoudite). « Compte tenu de la réalité sur le terrain et de l’impasse sur le sort de Bachar Al-Assad, l’accord n’est absolument pas applicable », a pour sa part estimé un autre dirigeant de la CNS, Samir Nachar.
Pour Karim Bitar, directeur de recherches à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), cette résolution « est un premier pas très significatif mais de nombreuses ambiguïtés et arrière-pensées demeurent »« Autant Russes et Américains semblent prêts à parvenir à un modus vivendi, autant les puissances régionales sunnites continuent de craindre que ce pragmatisme ne pérennise le statu quo et permette le maintien d’Assad sur une trop longue période de transition », explique-t-il.
Le texte signé vendredi prévoit en effet une transition politique progressive avec :
  • le lancement de pourparlers entre le gouvernement syrien et l’opposition début janvier 2016, assorti de l’instauration rapide d’un cessez-le-feu complet ;
  • la mise en place au bout de six mois d’une nouvelle « gouvernance crédible, inclusive et non confessionnelle » chargée de préserver les institutions étatiques et d’écrire une nouvelle Constitution ;
  • l’organisation sous 18 mois d’élections « libres et justes » sous la supervision onusienne.

« Seul le peuple syrien doit décider de son avenir »

C’est ce dernier point qui suscite le plus d’interrogations. Car si les Américains ont insisté sur la nécessité que Bachar Al-Assad parte « pour mettre un terme au bain de sang dans le pays etlaisser les puissances impliquées avancer sur une voie non confessionnelle », la diplomatie russe est moins catégorique. Le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a estimé que« seul le peuple syrien doit décider de son avenir », précisant que cela recouvrait « également l’avenir du président syrien ».
L’Iran a de son côté rappelé qu’il continuait à soutenir le gouvernement d’Al-Assad contre les groupes armés de l’opposition, qu’il considère comme « terroristes »« La candidature de Bachar Al-Assad [pour la présidence] à la fin de ce processus politique dépend de lui-même et en fin de compte il appartient aux Syriens de décider », a déclaré Hossein Amir Abdollahian, chef de la diplomatie iranienne.
Ce statu quo ne manque pas d’interroger sur la possibilité de concrétiser le plan de l’ONU. L’opposant Samir Nachar est ainsi très sceptique sur les chances d’obtenir un cessez-le-feu complet en janvier au regard du comportement de Bachar Al-Assad et de ses alliés : « Avant de trouver un mécanisme capable d’assurer un cessez-le-feu durable, ce sont les bombardements du régime et des Russes qu’il faudrait arrêter. »
Moscou, qui a officiellement entamé ses bombardements sur la Syrie en septembre pour lutter contre le groupe Etat islamique, est en effet régulièrement accusé de bombarder surtout les positions des groupes rebelles qui s’opposent au régime de son allié Assad. Samedi, Vladimir Poutine s’est déclaré prêt à engager « davantage de moyens militaires » dans le pays « si nécessaire », ce qui n’est pas de nature à rassurer l’opposition.
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