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domenica 22 febbraio 2015

L’Algérie, terre de paix pour les réfugiés égyptiens

Selon " Algérie 360.com",
Le nombre des réfugiés ne cesse de progresser en Algérie. En 2013, ils étaient plus de 35 000. Des Nigériens, Maliens et des Syriens. Ces derniers en représentent à eux seuls plus de 30 000. Aujourd’hui, ce sont des égyptiens qui viennent s’ajouter à la liste.
Plusieurs centaines de ressortissants égyptiens sont venus en Algérie, fuyant l’insécurité qui règne en Libye, surtout après l’exécution de 21 coptes égyptiens par les terroristes de l’Etat Islamique (EI). Ces égyptiens, dont beaucoup sont des maçons et ouvriers, ont choisi l’Algérie pour s’y installer à la recherche d’une vie meilleure. Parmi eux beaucoup ont choisi Boufarik, là où des familles entières ont trouvé refuge dans des maisons louées auprès des Algériens. Des dizaines parmi eux arrivent, tôt le matin, à la placette de ladite commune, pour chercher du travail.
Questionnés, ils nous ont expliqué qu’ils ont rejoint le territoire algérien par la voie terrestre, notamment via les frontières algéro-libyennes, pourtant fermées suite à l’instabilité qui règne dans cette zone. Ils ont été contraints de quitter la Libye après la montée des groupes terroristes, mais surtout après l’exécution barbare des 21 égyptiens. Ce flux déjà massif des ressortissants égyptiens s’ajoute à des milliers de réfugiés de guerre en Algérie. Aujourd’hui, plusieurs milliers de Syriens, Maliens et Nigériens s’y trouvent, notamment dans les camps des réfugiés installés aux frontières, mais aussi dans les villes.
Une bonne partie des réfugiés sillonne les rues de la capitale, alors que d’autres y ont loué des appartements. Dans la commune de Bouzaréah, des dizaines de familles syriennes ont loué des résidences pour s’y installer en familles. D’après leurs dires, ils paient une somme de 2 500 DA par mois. Dans les gares ferroviaires, dans les stations urbaines, en plein centre-ville d’Alger, même dans les tramways de la capitale et un peu partout dans les communes, les réfugiés, en famille, squattent tous les coins d’Alger à la recherche de nourriture et d’argent. Des scènes attristantes.
Hier, une des familles syriennes réfugiées au square Port Saïd, en plein centre d’Alger, a sollicité l’aide des passants. Venus de Tartous où les combats sont intenses entre l’armée syrienne et les insurgés, les syriens, dont le nombre ne cesse d’augmenter, ont envahi Alger et ses mosquées. Le père de cette famille, Abdoussalam Hannah Mahmoud, a raconté leurs souffrances et comment lui et sa famille, ainsi que beaucoup d’autres, ont gagné Alger. « Nous sommes originaires de Tartous, une ville côtière à 160 km de la capitale Damas.
Dans cette ville, les manifestations anti-Assad ont débuté en 2011, entre la fin du mois d’avril et début mai. Aujourd’hui, les combats font rage entre l’armée syrienne et les groupes armés de Nosra et l’armée libre », relatait hier le père, pleurant sur la situation actuelle de sa famille, de son pays et de ses proches. L’homme ne sait plus quoi faire, il est responsable de cinq personnes et doit subvenir à leurs besoins.
Le square est devenu un espace pour les Syriens qui ont sauvé leur peau et gagné Alger par voie maritime, mais à quel prix ! « J’ai payé une somme faramineuse pour sauver mes enfants et ma femme. Je ne peux pas vous dire combien, mais des dizaines de milliers de livres que j’ai déboursés pour arriver en Algérie après une escale en Egypte et en Libye », ajoute ce père de famille. Cette dramatique situation des Syriens, qui n’ont pas encore le statut de réfugiés, n’a suscité, jusqu’à présent, aucune réaction officielle de nos responsables. En attendant, ils vivent de la charité des citoyens algériens.
A Birkhadem, les Syriens ont envahi les mosquées ; à El Biar, ce sont les boutiques qui sont leur cible. Là, selon plusieurs témoins, des Syriens, dans leur majorité des femmes, se sont adressés aux propriétaires de magasins afin de les aider à survivre. « Des femmes munies de papiers et de passeports, ont demandé aux clients et au propriétaire de leur donner de l’argent », nous a-t-on raconté.
Des scènes attristantes
En plus des Syriens, d’autres réfugiés maliens et nigériens, par milliers, ont envahi les frontières et les villes algériennes. Les réfugiés subsahariens ont occupé les rues, les gares ferroviaires et autres lieux publics de plusieurs villes créant, de ce fait, une véritable anarchie dans les milieux urbains.
L’Etat algérien a promis de les prendre en charge dans les jours qui viennent, selon la ministre de la Solidarité. Toutefois, entre les promesses et la réalité sur le terrain, il y a une différence de taille beaucoup de réfugiés sont abandonnés à leur sort. Dans les gares ferroviaires, des centaines de Maliens et de Nigériens font la manche au passage des trains de banlieue. Des enfants, surtout, sillonnent les trains pour mendier. La station ferroviaire de l’Agha, à Alger, est un cas de figure flagrant. Des dizaines de réfugiés s’y rendent tôt le matin pour entamer une nouvelle journée de mendicité.
Alerte aux faux réfugiés
Profitant de la vague des réfugiés qui s’abat depuis 2011 sur l’Algérie, de plus en plus de Subsahariens tentent de s’y faufiler. En effet, des dizaines de faux réfugiés ont été interpellés ces derniers mois suite à des contrôles effectués par les services de sécurité sur la partie frontalière algéro-malienne, apprend-on de sources sécuritaires. La dernière prise a été effectuée il y a quelques jours lorsque les gendarmes ont arrêté un ressortissant ghanéen avec un faux certificat de réfugié. La situation alarmante que vit depuis des semaines la frontière algéro-malienne, suite à l’intervention étrangère au Mali, semble jouer contre l’Algérie.
Pis, les récents combats ayant opposé l’armée malienne aux rebelles du MNLA ont poussé quelque 18 000 Maliens à fuir la ville de Kidal et beaucoup d’entre eux ont gagné les frontières algériennes, notamment Timiaouine et Tinzaouatine (Bordj Badji-Mokhtar). Aujourd’hui, le spectre des faux réfugiés plane sur le pays. Selon plusieurs sources sécuritaires, il y a déjà des dizaines de faux réfugiés appréhendés à la frontière algéro-malienne.
Ceux-ci, des Ghanéens, Maliens, Nigériens et même des Mauritaniens ayant un faux certificat de réfugié, ont tenté de gagner le territoire algérien, cela depuis que l’armée française a commencé ses raids à Kidal. Les mêmes sources ajoutent aussi qu’actuellement des enquêtes sont ouvertes pour identifier les ressortissants africains arrêtés, d’autant plus qu’il se pourrait que des terroristes soient parmi eux. Tout le monde sait que les tentatives des groupes affiliés à Aqmi, Mujao et Ançar Eddine tentent d’infiltrer le sol algérien en utilisant de fausses identités, mais aussi en tentant de passer pour des réfugiés fuyant les frappes de l’armée française.
Face à ce danger « attendu », les autorités algériennes ont décidé de renforcer la présence militaire, non seulement pour faire face aux éventuelles frappes terroristes, mais également pour procéder à l’identification de nombreux réfugiés qui fuient les villes maliennes vers le sud algérien. Plus de 2 800 ressortissants africains ont été refoulés des frontières en 2013, car ils avaient utilisé de faux passeports maliens pour s’installer au pays. Le passeport malien contrefait est de nos jours le « sésame » pour des milliers de ressortissants africains qui veulent s’introduire en Algérie, selon des sources proches de la PAF et celle de GGF.
L’Algérie, terre de paix pour les réfugiés égyptiens

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