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mercoledì 30 dicembre 2015

Selon lui, Sonatrach, Sonelgaz, El Hadjar et SNVI ne seront pas privatisés Abdesselam Bouchouareb répond aux «19»

Bouchouareb-700x357.jpgLe ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a saisi l’occasion de son passage hier à la Radio nationale, pour répondre aux animateurs du groupe des «19-4» qui, la veille, ont critiqué les dispositions de la loi de finances 2016 qualifiée de menace sur le caractère souverain et social de l’Etat algérien.
Bouchouareb, invité au Forum de la Radio Chaîne 1, a tenu à répondre sur ces deux aspects en soulignant que l’Etat n’a pas renoncé à la politique des subventions, qui fonde le caractère social de l’Etat, et dont le montant est de 184 000 milliards de centimes (1 840 milliards DA) ce qui représente 10% du produit intérieur brut. Il a également fait savoir que dans le cadre de la LF2016, 40% du budget de l’Etat sera consacré à l’investissement public et 20% ira aux subventions en faveur du citoyen.
«Il est vrai que nous sommes dans une crise et nos revenus ont reculé de 40%. Malgré cela, nous continuerons dans notre politique sociale», a indiqué Bouchouareb. Il a qualifié de «non responsable» le discours des détracteurs de la loi de finances 2016 à leur tête la patronne du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune.
Le message est aussi destiné aux 91 députés de différentes obédiences politiques qui ont adressé une lettre au président de la République appelant ce dernier à ne pas signer le texte de loi. «Ils veulent nous faire revenir aux années 1990. Le Président qui ne signe pas la LF2016 ? Cela veut dire que dès janvier 2016 les travailleurs ne toucheront pas leurs salaires», a estimé Bouchouareb.
L’autre axe sur lequel s’est appesanti le ministre, le controversé article 66 relatif à l’ouverture de capital des entreprises publiques à hauteur de 66%. A ce sujet, Bouchouareb a estimé que cet article est venu mettre fin à la privatisation tous azimuts décidée en 2001 par l’ancien ministre Abdelhamid Temmar. «A travers la disposition 66 de la LF 2016, nous avons introduit le concept de partenariat au lieu de privatisation», a énoncé Bouchouareb qui pointe la modestie des PME en Algérie. «90% de nos PME ne parviennent pas à dépasser 2 milliards de dollars de chiffres d’affaires. Le partenariat permettra à ces entreprises d’augmenter leur CA», a indiqué l’invité de la radio.
Selon Bouchouareb, ceux qui assimilent l’article 66 à une privatisation, font preuve d’une méconnaissance des mécanismes la régissant. «Ils ne connaissent pas les lois qui régissent Sonatrach. Ni moi, ni même le Premier ministre ne pouvons ouvrir son capital. Sauf le président de la République qui en a la latitude via un décret», explique Bouchouareb qui ajoute que cette règle est aussi valable pour Sonelgaz, El Hadjar, SNVI, etc. A ce titre, il a rappelé le plan d’urgence d’un montant d’un milliard de dollars validé par le Conseil des participations de l’Etat en faveur de la SNVI.
«Après que nous avons injecté des sommes importantes d’argent, nous allons les privatiser. Est-ce raisonnable ?», interroge le ministre qui rappelle qu’aucun investisseur n’acceptera de racheter une entreprise comme la SNVI dont les dettes s’élèvent à 1500 milliards de centimes. Idem pour El Hadjar.
Et dans une pique adressée à Louisa Hanoune, qu’il ne cite pas nommément, Abdesselam Bouchouareb, qui accuse celle-ci de faire dans la récupération politicienne, affirme : «Si tu vises à créer des conflits politiques dans la perspective des joutes électorales à venir, celles-ci sont encore loin et la présidentielle est pour 2019».
Bouchouareb : «l’année 2016 sera celle des mines»C’est ce qu’a fait savoir Abdesselam Bouchouareb qui a rappelé que la loi de finances 2016 est venue avec deux dispositions en faveur de la promotion de ce secteur. À ce propos, le ministre de l’Industrie et des Mines a révélé que le gouvernement est accompagné par un célèbre laboratoire canadien dans la mise en valeur du gisement de fer de Gara Djebilet. L’étude réalisée par ledit laboratoire a confirmé que le taux de phosphore dans ce minerai est de 0,8%, ce qui rend improbable sa commercialisation. Un travail a été entrepris en vue de ramener ce taux à 0,1%. «Grâce à un travail de laboratoire, nous avons pu ramener ce niveau à 0,03% bien inférieur au taux visé. Technologiquement, nous avons la capacité de réduire le taux de phosphore dans le fer», affirme le ministre qui ajoute que le laboratoire canadien a pu déterminer le taux de fer dans le gisement et qu’il a évalué à 63%. Une phase pilote sera lancée en vue de déterminer la méthode réelle de réduction du phosphore dans le fer à Gara Djebilet. Les résultats de l’expertise sont attendus pour juin 2016.
Usine Peugeot : le contrat sera signé en février prochainSur le registre automobile, Bouchouareb a annoncé que le groupe italien Fiat a jeté son dévolu sur la wilaya d’Annaba en vue d’installer son projet industriel de montage de véhicules. Ce projet industriel s’ajoutera à d’autres en cours ou en prévision, en l’occurrence Nissan, Hyundai, Iveco (Bouira), et une marque chinoise dont l’identité n’a pas été dévoilée. S’agissant du constructeur français Peugeot, Bouchouareb a déclaré que le contrat pour la réalisation d’une usine de montage dans la wilaya d’Oran sera signé en février prochain lors d’une cérémonie officielle en présence des deux Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Manuel Valls. «Le foncier industriel a été dégagé et nous avons exigé 40% de taux d’intégration», a indiqué le ministre.
Y. D.
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