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martedì 5 gennaio 2016

Constitution : la quête de consensus

arton8243-ca249.jpgLe président Abdelaziz Bouteflika semble vouloir en finir avec cette révision de la Constitution avant la fin du mois de janvier. Même si aucun agenda ou calendrier n’a été divulgué, les observateurs constatent l’accélération du processus qui s’enlisait dans des considérations politiques et des approches tactiques.
Libérée des contraintes et des blocages liés aux batailles du sérail, cette révision constitutionnelle a retrouvé une apogée politique qui lui faisait défaut depuis la fameuse promesse de Bouteflika un certain 15 avril 2011, dans la foulée des événements qui ont secoué les pays arabes.
Après les trois consultations menées par Abdelkader Bensalah, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, le chef de l’Etat vient de valider l’avant-projet qui ne tardera pas à être adopté par les deux chambres parlementaires, après un ultime passage au Conseil des ministres.
D’ailleurs, on évoque une sortie médiatique inattendue du directeur de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia, dès demain pour apporter davantage d’éclaircissements sur ce chantier. Selon des indiscrétions, Ouyahia semble avoir senti le besoin de donner des précisions depuis que des experts constitutionnalistes ont mis en lumière des anomalies sur le dernier communiqué de la Présidence, qui avait tranché sur le mode d’adoption de cette révision.
C’est ainsi que tout le monde s’est étonné du fait que Bouteflika ait parlé de la voie parlementaire pour faire passer son avant-projet, alors que cette disposition est une « prérogative » dévolue au Conseil constitutionnel.
Les articles 174 et 176 de la Loi fondamentale sont explicites sur le fait que c’est ce Conseil, présidé actuellement par Mourad Medelci, qui « rendra son avis sur la procédure par laquelle ce texte sera examiné et adopté par le Parlement ».
Concrètement, c’est au Conseil constitutionnel de dire pour quelle voie, référendaire ou pas, il faut opter, selon les contenus des amendements, la richesse des nouveaux réaménagements des dispositifs et l’ampleur de la révision qui pourrait toucher les grands équilibres du système politique de l’Etat, ainsi que les grands principes fondateurs de la République algérienne.
Mais au-delà de cette « polémique », le souci premier de Bouteflika et de ses partisans est de créer un nouvel élan politique autour de cette révision, de rechercher ce fameux « consensus » qui fait courir tout le monde.
En lançant un débat avec des partis politiques, des associations, des ONG et des personnalités nationales, voire avec des médias nationaux publics et privés, sur le contenu de cette révision ou les grandes lignes des amendements, le chef de l’Etat veut réussir ce pari qu’il a tant recherché : satisfaire l’opposition la plus réfractaire.
Déjà, son intention de créer une instance autonome chargée de superviser et de surveiller les élections est une réponse favorable aux revendications de la Coordination nationale des libertés et pour la transition démocratique (CNLTD).
Un pari difficile, mais qui pourrait bien, s’il est bien mené, remettre sur les rails cette idée de consensus national développée par le FFS. Dans la foulée des funérailles du défunt héros national Aït Ahmed, la mouvance présidentielle pourrait bien capitaliser l’enthousiasme des citoyens, ainsi que leur respect pour les idéaux de cet homme historique pour relancer cette idée de consensus, d’autant qu’elle sait que cette année 2016, si elle commence par la politique en consacrant une nouvelle Constitution qui devrait instituer « cette deuxième République » ou « l’Etat civil », devrait se poursuivre par de lourds déchirements et de profonds questionnements sur fond de crise économique.
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