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lunedì 9 novembre 2015

nternet : Le surf personnel au bureau a un coût pour les entreprises et les administrations

INTERNET AU BUREAU

« Solitaire », le célèbre jeu de cartes né sous Windows 95, a cédé sa place à de sérieux concurrents. Désormais, ce n’est plus des cartes étalés sur un tapis vert que vous verrez sur les écrans d’ordinateurs dans les bureaux, mais des émoticônes, des « Likes », des photos, des vidéos, et des discussions instantanées qui grignotent sur le temps de travail dans une administration ou une entreprise.
S’il n’existe pas de chiffres pour l’Algérie, l’on peut aisément se familiariser avec le phénomène qui n’épargne pas des pays Européens comme la France, l’Allemagne et la Suisse, pour lesquels des données sont disponibles.
 Un employé passe, en moyenne, près de deux heures (plus exactement 1h53) par jour sur Internet dont 44% de ce temps (50 minutes) est à des « fins personnelles », le reste, soit 66% relève donc du « surf professionnel », indique l’étude intitulée « Réalité de l’utilisation d’Internet au bureau » dans sa version 2015.
Les 52 minutes quotidiennes représentent au total 25 jours par an. La navigation personnelle sur Internet au bureau est partagée à raison de 42% en connexion filaire (sur ordinateur de bureau) et 62% en Wi-Fi via un terminal mobile (smartphone ou tablette) ou un laptop. L’étude constate que dans une connexion filaire, c’est l’usage professionnel qui prime (58%), alors qu’il est de 38% en mode sans fil.
Chute de la productivité
L’Internet à usage personnel au bureau est source d’une « chute de 10,2% de la productivité en moyenne et par employé », affirme l’étude d’OLFEO. Le calcul est fait sur la base de 50 minutes par jour et par employé connecté à Internet à des fins personnelles. Sur une année, ce temps de connexion réduit le nombre de semaines de travail à 41 au lieu de 46 si la durée de travail journalière (8h) était respectée.
Cette baisse de la productivité, due à l’usage personnel de l’Internet, a un coût. Il est estimé quotidiennement à 337 euros, soit 6656 euros par an de pertes supportées par l’entreprise, l’équivalent 1,2 mois de salaire par personne et par an.
 S’intéressant à l’usage de l’Internet au bureau par tranches horaires, l’étude révèle qu’en « début de journée » la tendance est à une utilisation « moyenne de 44% » à des fins personnelles « pour laisser place ensuite à un surf plus professionnel ». « Entre 11H00 et 15H00, c’est le moment de la journée où l’utilisation d’Internet connait le plus gros pic de surf personnel, bien au-delà de 44% de l’usage d’Internet. A partir de 19H00, l’usage d’Internet est très professionnel », ajoute le document.
En début de matinée (8h à 10h), les grandes tendances du surf personnel sont l’actualité et les médias, mais aussi les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et LinkedIn), affirme l’étude. En milieu de journée (11h à 15h), la navigation personnelle s’oriente vers les vidéos, les jeux et l’actualité. En fin de journée (18h à 20h), retour vers les réseaux sociaux. Les jeux en ligne, les sites de e-commerce, les blogs et autres forums font partie également des catégories les plus visitées.
Facebook en tête
Sur les cinq pays étudiés (France, Allemagne, Belgique, Luxembourg et Suisse), Facebook arrive en tête du « Top 15 sites les plus visités ». Youtube arrive en 2e position, sauf en Allemagne où c’est Wikipédia qui prend la seconde place. Les sites d’actualité (6/15) comme Spiegel, Bild et Heise (les infos IT), sont plus visités en Allemagne. Alors qu’en Belgique ce sont les plateformes de e-commerce (4/15) qui sont les plus nombreuses. En France, « Yahoo actu » arrive en tête des sites d’informations loin devant Le Figaro et Le Monde.
Dans le « Top 10 des catégories les plus visitées », l’étude montre que « Actualités et médias » arrive en tête dans trois pays : Allemagne (24%), Luxembourg (18%) et Suisse (20%). Alors qu’en France et en Belgique, cette catégorie arrive en 2e place avec 14% dans les deux pays, derrière les « Blogs, Forums, Wiki… » avec respectivement 16% et 22%. Les réseaux sociaux occupent : France (12%), Allemagne (13%), Belgique (17%), Luxembourg (14%), et Suisse (15%). La pornographie est aussi présente dans le surf en milieu de travail à des fins personnelles, avec 4% pour la France, Allemagne et Belgique (3%), et probablement 0% (l’étude ne donne pas de chiffre) pour la Suisse et le Luxembourg.
L’enjeu de la sécurité
L’étude énumère cinq enjeux de sécurité de la navigation Internet personnelle au bureau. Outre la baisse de la productivité qui affecte l’entreprise, la sécurité vient en seconde position en raison des risques « multiples » posés par les « attaques de logiciels malveillants ». Le « téléchargement illégal, les contenus illicites, les propos diffamatoires d’un salarié sur Internet », ne sont pas sans conséquences sur l’entreprise, affirme encore l’étude.
La baisse de la bande passante interne est aussi mise à mal par « la consultation de vidéos en ligne » diminuant ainsi « les performances du réseau ». « Si 50% des salariés consultent une vidéo, l’autre moitié des salariés souhaitant par exemple accéder à des applications métier, verra son accès ralenti ». La « e-réputation » figure désormais parmi les soucis d’un gestionnaire de réseau d’une entreprise ou d’une administration.
OLFEO propose une « solution pour lutter contre ce fléau ». Il s’agit de la « charte informatique ou l’Internet Policy, selon les pays, (qui) permet de fixer les règles du jeu et peut interdire aux salariés de poster des informations concernant l’entreprise et d’utiliser leur adresse mail professionnelle sur le net aussi bien pendant leur temps de travail que dans leur sphère privée », suggère l’étude.
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